Hautement Improbable

Dire qu'au XVIIe siecle le Turc était d'un exotisme absolu. Aujourd'hui Istanbul est une mégalopôle comme il en existe tant de part le monde, avec ses banlieues, ses voies rapides... vue de taxi, s'il n'y avait pas les formes caractéristiques des mosquées, on aurait bien du mal à se situer.

Premier constat : les turcs conduisent comme des malades. Il doit y avoir des limitations de vitesse, mais personne ne s'en soucie. On distingue encore par endroit le marquage au sol sur les routes, mais personne n'en tiens compte. La priorité est à celui qui la prend. Cela surprend au début, mais on s'y fait.

Deuxième constat : Les usines sont rarement construites sur les sites touristiques. Corollaire : les déplacement professionnels se prêtent peu au tourisme, surtout lorsqu'on est loin des lieux intéressants, sans moyen de transport, sans connaître personne et sans parler la langue. Car il fait bien le dire, le chauffeur de taxi turc a du mal avec l'anglais. J'étais à Istanbul et je n'ai pas vu Byzance.

Cela dit j'étais dans un bel hotel. Une curiosité, cette hotel de luxe planté au milieu de cette banlieue populaire, qui avait pour principal avantage d'être proches des zones industielles. Je suis aller me promener dans ce quartier, en quête d'un distributeur de billet que je ne trouvai jamais. J'y suis suis allé sans complexe, puisque la veille on m'a pris pour un turc.

(A suivre...)