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Orson Scott Card - Terre des OriginesPosté par HI le Jeu, 26/10/2006 - 17:17.
En léger différé je reviens vous parler comme promis de la saga Terres des Origines d'Orson Scott Card (Editions J'ai Lu), ayant fini cet été le cinquième et dernier (suppose-je) volume de cette pentalogie. Mais d'abord, allez lire l'incontournable Stratégie Ender et suite du même auteur, vous reviendrez après. Orson Scott Card est d'obédience Mormone, et il n'est pas anodin de le rappeler car il est beaucoup question de religion dans cette série. L'action se déroule sur la planète Harmonia, colonisée voici quarante millions d'années par les terriens contraints d'abandonner leur planète rendue impropre à la consommation. Pendant tous ces millions d'années la nouvelle humanité a coulé des jours heureux dans l'harmonie (et oui) la plus plus totale grâce aux bons soins de Surame le dieu-super-ordinateur qui veille au grain. Il faut dire que pour empêcher les hommes d'inventer des armes pour aller se mettre sur la courge et bousiller à nouveau leur planète, Surame dispose de puissant moyens : il est capable d'influencer les esprits, de rendre idiot quelque secondes, juste au moment ou vous étiez en train d'imaginer une technologie susceptible de favoriser la guerre. De fait, la technologie des Harmoniens est plutôt disparate dans ces avancées. Ils connaissent les ordinateurs et la génétique, mais ignorent la roue. L'action débute dans la cité de Basilica qui présente l'intéressante caractéristique d'abriter une société matriarcale. En effet, dans cette cité les hommes n'ont pas le droit de posséder de biens immobiliers, et les mariages sont conclus à l'initiative des femmes et pour une durée déterminée. Les hommes et les femmes pratiquent des cultes distinct dans des lieux différent. Mais alors qu'est ce qui cloche dans ce monde parfait ? Surame, précisément, qui au bout de ces nombreux millions d'années commence à beuguer. Son réseau de satellites de contrôle tombe en rideau et il/elle a de plus en plus de mal à maintenir l'équilibre. Des tensions naissent, des conflits éclatent, et Harmonia risque de sombrer dans le chaos. Surame décide de retourner sur Terre pour retrouver son boss, l'énigmatique Gardien de la Terre, histoire de voir s'il ne peut pas lui refiler des pièces de rechanges. Mais pour cela il/elle a besoin de l'aide des humains. Aussi envoit-il/elle un rêve-catastrophe à Volemak, riche exploitant agricole, qui devra entreprendre avec sa famille un long et perilleux voyage. Volemak a un fils cadet, Nafaï qui possède la particularité de pouvoir converser éveillé avec Surame, alors que les autres ne perçoivent au mieux que des rèves ou suggestions. Ceci en fait un interlocuteur privilégié de Surâme, ce qui ne manque pas d'attiser la jalousie de ses frêres ainés. J'ai pris plaisir à découvrir cette société, ce monde parfait qui se délite en subissant les assauts de la catastrophe en cours. La reflexion sur la religion est également intéressante car on se trouve dans un cas ou le dieu existe vraiment (fantasme de l'auteur ?). Dans un contexte familial particulièrement complexe (cf. les lois sur le mariage), Nafaï se retrouve en charge de sauver l'humanité. Ce qui lui fait un autre point commun avec le jeune Ender, le premier étant d'être le petit dernier de sa fratrie. Bonne lecture ! Le blogue de HI | Vous devez vous connecter pour poster des commentaires
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