Hautement Improbable

J'aimais assez mes voeux de 2007, mais je vais faire un effort pour les renouveler cette année.

Je vous souhaite pour 2008 d'amasser plein de petits bonheurs afin que vous puissiez en construire un plus gros.

Des tas de mots nouveaux apparaissent dans le discours public. Pourtant lorsque je les entends, j'ai l'impression d'une vieille rengaine, comme si ces mots ne servaient qu'à cacher une ancienne réalité. J'ai un exemple tout frais : le patriotisme économique. C'est curieux, mais il me semble que ça s'appelait le protectionnisme, avant. Mais voilà, quand on se dit Européen convaincu, on ne peut plus employer ce vilain mot.

Presque dix ans après, le petit animal virtuel est de retour dans les cours de récré. Dans sa version trois (qui est en fait la quatrième si j'en crois l'excellent article de Wikipedia)

20 ans que Coluche est mort. Putain de camion

Un Grand Philosophe a dit : "Ce n'est pas parce qu'on a rien à dire qu'on est obligé de le faire savoir" (Pierre Dac ?). Et bien voici l'antithèse. Je n'ai rien à dire et je suis obligé de le faire savoir.

L'affaire est entendue, les media ont fait leur choix : Nous aurons droit au duel Sarko-Royal. Nul besoin que les électeurs se prononcent, le (Paris)match est commencé. Ça ne va pas faire plaisir aux éléphants.

Le monde qui nous entoure est devenu d'une effroyable compléxité. Organiser, planifier, prévoir, diriger sont devenus des actions vouées sinon à l'echec, pour le moins à la désillusion. Les décideurs, dirigeants, hommes politiques, chefs de projet sont au mieux de candides inconscients, au pire de dangereux incompétents. Ceux qui président à nos destinées ne tiennent plus la barre depuis lontgemps. Leurs décisions n'ont plus d'impact sur le cours des choses.

Et bien c'est curieux, mais je n'arrive pas à prendre cela pour une mauvaise nouvelle.